Figure majeure de l’histoire de l’art, Diego Velázquez (1599- 1660) est sans conteste le plus célèbre des peintres de l’âge d’or espagnol. L’exposition met son oeuvre en dialogue avec de nombreuses toiles d’artistes de son temps qu’il a pu connaître, admirer ou influencer.
Après les expositions Bonnard organisées dans le monde entier, le musée d’Orsay se devait de lui consacrer une rétrospective représentative de toutes les périodes de sa création. Pratiquant l’art sous des formes multiples, Bonnard a défendu une esthétique essentiellement décorative, nourrie d’observations incisives et pleines d’humour tirées de son environnement immédiat.
Durant la rénovation du San Francisco Museum of Modern Art, le Grand Palais accueille les œuvres les plus emblématiques du musée, ainsi que des pièces de la collection Fisher – dont le SF Moma est dépositaire – l’une des collections privées d’art moderne et contemporain les plus importantes du monde. Cette exposition présente 49 oeuvres emblématiques de l’un des plus importants fonds d’oeuvres d’art de la seconde moitié du 20ème siècle.
L’exposition Les Clefs d’une passion s’articule en quatre séquences qui entrent en résonance avec les quatre « lignes » qui structurent la collection contemporaine de la Fondation : les lignes expressionnisme subjectif, contemplative, popiste et musique, destinées à conférer à cette collection, au travers de parti-pris « passionnels », une identité propre ; à rappeler aussi que l’art s’inscrit dans l’histoire. Dans chaque séquence les œuvres présentées ont été précisément choisies en fonction de leur caractère significatif, voire emblématique. Ont été privilégiées des séries. A côté d’œuvres iconiques, d’autres, hors du « canon », apportent leur singularité neuve.
De nombreuses expositions ont mis en scène la Rome fastueuse de l’âge baroque,tout au service du pouvoir triomphal des Papes. Mais la fresque se doit d’être plus complexe. L’ambition de cette exposition est de montrer, pour la première fois, l’envers du décor de cette Rome splendide du premier XVIIe siècle : non plus la Rome du Beau idéal , mais celle d’après nature. Car cette autre Rome, la Rome grossière et commune, celle des vices, de la misère et des excès fut à l’origine d’une production artistique inédite et stupéfiante, tant par sa diversité que par ses paradoxes et ses inventions.
Le Petit Palais présente un ensemble d’œuvres de Claude Gellée, toutes issues de la collection Dutuit et sorties exceptionnellement des réserves du musée à cette occasion. Surnommé à Rome « Le Lorrain » en raison de son origine, ce peintre, dessinateur et aquafortiste talentueux a fait de la Ville éternelle sa patrie d’adoption de 1627 jusqu’à sa mort en 1682.