Comment se construit une collection dédiée aux cultures et arts extra-européens ? Quelle direction donner à un musée national à la confluence des beaux-arts, de l’ethnographie et de l’art moderne ? Regard sur les coulisses d’une institution à travers vingt années d’acquisitions.
Le Musée Jacquemart-André à Paris met à l’honneur la Collection Alana, l’une des plus précieuses et secrètes collections privées d’art de la Renaissance italienne au monde, actuellement conservée aux Etats-Unis. En écho à son exceptionnelle collection d’art italien, le Musée Jacquemart André présente plus de 75 chefs-d’œuvre des plus grands maitres italiens comme Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Uccello, Lippi, Bellini, Carpaccio, Le Tintoret, Véronèse, Bronzino ou Gentileschi. Cette exposition offre l’occasion unique d’admirer pour la première fois des tableaux, sculptures et objets d’art qui n’avaient jusque-là jamais été présentés au public.
La Galerie d’art graphique du Centre Pompidou Paris sert d’écrin à une exposition inédite consacrée à la sculptrice moderniste danoise Sonja Ferlov Mancoba (1911-1984), réunissant plus d’une cinquantaine de sculptures et une soixantaine de dessins.
Ancrée dans un futur proche, l’exposition Futures of Love anticipe les devenirs possibles de la vie amoureuse et sexuelle en lien avec les nouvelles technologies, les avancées scientifiques, l’évolution des pratiques, des mœurs et des idées. L’exposition rassemble une quarantaine d’artistes internationaux, reconnus ou émergents, dont le travail propose une vision prospective sur l’amour et la sexualité.
Réunissant une communauté d’artistes, de botanistes et de philosophes, la Fondation Cartier pour l’art contemporain se fait l’écho des plus récentes recherches scientifiques qui portent sur les arbres un regard renouvelé. Organisée autour de plusieurs grands ensembles d’œuvres, l’exposition Nous les Arbres laisse entendre les voix multiples de ceux qui ont développé, à travers leur parcours esthétique ou scientifique, un lien fort et intime avec les arbres, et qui mettent en lumière la beauté et la richesse biologique de ces grands protagonistes du monde vivant aujourd’hui massivement menacés.
L’exposition Prince·sse·s des villes est présentée comme une ville imaginaire, multiple et complexe, décloisonnée, bordélique, foudroyante et créative : un laboratoire imprévisible, toujours en mouvement et en (re)construction. Plasticiens, créateurs, fashion designers, bidouilleurs, tatoueurs, musiciens : une cinquantaine d’artistes investiront le Palais de Tokyo et seront présentés sans aucun regroupement géographique, la plupart du temps avec des nouvelles productions et des interventions in situ.