La Bibliothèque Forney accueille la première rétrospective consacrée à Jossot, génie de la caricature de la Belle Epoque, notamment dans la revue illustrée « L’Assiette au Beurre ». Portrait et diaporamas sonores pour plonger dans l’oeuvre multiforme d’un artiste inclassable.
L’exposition Sous l’égide de Mars. Armures des Princes d’Europe, présentée par le musée de l’Armée, réunit, pour la première fois, aux Invalides, les pièces maîtresses des plus grandes collections d’armureseuropéennes et américaines, réalisées dans la seconde moitié du XVIe siècle pour les souverains et princes d’Europe.
Né en 1949, particulièrement célèbre pour ses re-photographies de cow-boys des campagnes publicitairesMarlboro ou pour sa série de toiles de Nurses, Richard Prince est certainement l’artiste qui raconte le mieux l’Amérique fin de siècle. La Bibliothèque nationale de France accueille sa première exposition de grande envergure à Paris et pour cet événement l’invite à s’approprier les collections de la Bibliothèque.
« Je ne suis d’aucune école ; je travaille dans mon coin. J’admire Degas et Forain ». — Toulouse-Lautrec 1891
Imprégné des théories impressionnistes sur la lumière et la couleur, de leur prédilection pour les scènes de la vie quotidienne et fort d’un trait puissant, Forain traite les thèmes de la modernité : champs de courses, scènes de rues, de cafés, de spectacles, lieux d’élégance et de plaisirs, soirées mondaines. « Guetteur de vérité », selon son biographe Kunstler, cet impressionniste de mœurs aime mettre en relief les dessous de la société de son temps. Il a su rendre le banal étonnant et dénoncer les tares et les ridicules de ses contemporains.
Dans l’Angleterre de la seconde moitié du XIXe siècle, en pleine époque victorienne, l’esthétique des peintres préraphaélites trouve de nombreux échos chez les photographes soucieux d’être reconnus en tant qu’artistes. Ceux-ci sont, comme les peintres, marqués par les écrits de John Ruskin, premier théoricien des préraphaélites. L’auteur y préconise un retour à la nature et à l’artisanat, se fait le défenseur d’une vision précise et exalte l’architecture médiévale à laquelle il attribue des hautes qualités morales menacées par l’industrialisation.
À l’occasion des 40 ans de l’Institut Gustave Courbet. « Le beau est dans la nature, et se rencontre dans la réalité sous les formes les plus diverses. Dès qu’on l’y trouve, il appartient à l’art, ou plutôt à l’artiste qui sait l’y voir. » Ainsi s’exprimait Courbet le jour de noël 1861 devant l’auditoire de jeunes artistes de son atelier éphémère de la rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. En partenariat avec l’Institut Courbet, la Mona Bismarck Foundation rend hommage au Maître du Réalisme et à ceux qu’il a inspiré, en présentant, à travers leurs œuvres, les lieux et les êtres qu’ils ont peints et aimés.