Au travers d’une sélection d’environ quatre-vingt esquisses, l’exposition présentes les choix des peintres à différents moments de leur travail : les prémices de la composition, les variantes pour une même peinture, les réponses aux exigences des commanditaires ou encore des projets n’ayant pas abouti.
C’est un privilège pour la Halle Saint Pierre de célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Raw Vision. Fondée en 1989, cette revue anglo-saxonne, basée à Londres, va être la première à défendre la création populaire hors-normes et à lui donner une dimension internationale. A la fin des années 80, grâce à la constitution de collections privées et la tenue d’expositions pionnières, l’art brut était sorti de la confidentialité qui entourait les premières prospections de Dubuffet.
Alors que le nu féminin s’expose aussi régulièrement que naturellement, le corps masculin n’a pas eu la même faveur. Qu’aucune exposition ne se soit donné pour objet de remettre en perspective la représentation de l’homme nu sur une longue période de l’histoire avant le Leopold Museum de Vienne à l’automne 2012 est plus que significatif. Pourtant, la nudité masculine était pendant longtemps au fondement de la formation académique du XVIIe au XIXe siècles et constitue une ligne de force de la création en Occident.
L’exposition “Désirs & volupté à l’époque victorienne” vous invite à découvrir les artistes célèbres de l’Angleterre de la reine Victoria au XIXe siècle, dont Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), Sir Frederic Leighton (1830-1896), Edward Burne-Jones (1833-1898) ou encore Albert Moore (1841-1893). Les artistes de cette période ont en commun de célébrer le “culte de la beauté”.
Le Grand Palais présente la première rétrospective consacrée à Georges Braque (1882-1963), depuis près de quarante ans. Initiateur du cubisme et inventeur des papiers collés, il fut l’une des figures d’avant-garde du début du XXe siècle, avant de recentrer son œuvre sur l’exploration méthodique de la nature morte et du paysage.
Le musée de l’Orangerie présente, en collaboration avec le musée Dolorès Olmedo de Mexico, une exposition consacrée au couple mythique incarné par Diego Rivera (1886-1957) et Frida Kahlo (1907-1954). L’originalité de la manifestation consiste à présenter leurs œuvres ensemble, comme pour confirmer leur divorce impossible, effectif dans les faits mais aussitôt remis en question après une seule année de séparation. Elle permettra aussi de mieux entrevoir leurs univers artistiques, si différents et si complémentaires, par cet attachement commun et viscéral à leur terre mexicaine : cycle de la vie et de la mort, révolution et religion, réalisme et mysticisme, ouvriers et paysans.