Dans l’Italie du début du XXe siècle, les arts décoratifs se font les interprètes du désir de progrès d’une nation venant de trouver son unité. Ebénistes, céramistes, maîtres verriers travaillent en collaboration avec les plus grands artistes, créant ainsi un véritable “style italien”.
Louées pour leurs vertus médicales et thérapeutiques, les boissons dites « exotiques », introduites au XVIIe siècle en Europe, ont été associées aux plaisirs et aux sociabilités du XVIIIe siècle. Les boissons issues du cacaoyer, du caféier et du théier – plantes exogènes à l’Europe – ont fait partie intégrante des sociabilités de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie dès leurs introductions officielles auprès des cours d’Europe.
Après les expositions Bonnard organisées dans le monde entier, le musée d’Orsay se devait de lui consacrer une rétrospective représentative de toutes les périodes de sa création. Pratiquant l’art sous des formes multiples, Bonnard a défendu une esthétique essentiellement décorative, nourrie d’observations incisives et pleines d’humour tirées de son environnement immédiat.
«1515 : Marignan ! » Cette formule célèbre des anciens livres d’histoire garde tout son pouvoir d’évocation. François Ier avait 20 ans. À peine couronné roi, il remportait la plus éclatante victoire française des guerres d’Italie. À l’occasion du cinquième centenaire de cet événement, la BnF revient à la source des représentations de ce souverain, aussi important pour l’histoire de son institution qu’il l’est pour l’Histoire de France. La grande exposition qu’elle lui consacre montre comment sa légende s’est construite de son vivant.
Durant la rénovation du San Francisco Museum of Modern Art, le Grand Palais accueille les œuvres les plus emblématiques du musée, ainsi que des pièces de la collection Fisher – dont le SF Moma est dépositaire – l’une des collections privées d’art moderne et contemporain les plus importantes du monde. Cette exposition présente 49 oeuvres emblématiques de l’un des plus importants fonds d’oeuvres d’art de la seconde moitié du 20ème siècle.
L’exposition Les Clefs d’une passion s’articule en quatre séquences qui entrent en résonance avec les quatre « lignes » qui structurent la collection contemporaine de la Fondation : les lignes expressionnisme subjectif, contemplative, popiste et musique, destinées à conférer à cette collection, au travers de parti-pris « passionnels », une identité propre ; à rappeler aussi que l’art s’inscrit dans l’histoire. Dans chaque séquence les œuvres présentées ont été précisément choisies en fonction de leur caractère significatif, voire emblématique. Ont été privilégiées des séries. A côté d’œuvres iconiques, d’autres, hors du « canon », apportent leur singularité neuve.