Du 5 décembre 2015 au 31 janvier 2016
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Que se passerait-il si les objets qui nous entourent devenaient autonomes ? Pour l’exposition de Némo, la Biennale internationale des arts numériques, des artistes s’emparent des outils numériques pour donner une vision subjective ou fictionnelle du monde.
Imaginez qu’après un dérèglement savamment orchestré, vous rencontriez…
des rochers qui respirent et d’autres qui lévitent,
une météorite lue par des lasers,
des entités extraterrestres qui s’installent parmi nous,
des tableaux qui prennent vie,
des détecteurs d’anges,
des lavabos en feu,
des vagues de néons,
un canapé pris de transe,
des exosquelettes venus de l’enfer qui nous invitent à danser,
des miroirs qui s’obstinent à ne pas refléter notre image,
des oeuvres qui tentent de s’échapper de l’exposition…
« Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? », se demandait Alphonse de Lamartine. Que penserait le poète aujourd’hui devant cet art contemporain augmenté par les nouvelles technologies ? Et nous, qu’en pensons-nous ? Y pensons-nous ? Loin des interactions ludiques auxquelles est souvent confiné l’art numérique, l’exposition de la Biennale se penche sur notre relation aux machines et objets qui nous entourent. La prosopopée est une figure de style qui consiste à faire parler des choses ou êtres inanimés. Ici, des artistes internationaux s’emparent des outils numériques pour donner une vision subjective ou fictive du monde.
Dans un appartement déréglé, un frigo et un radiateur se livrent à un combat ridicule. Ailleurs, des miroirs ou des affichages d’aéroports n’en font qu’à leur tête… Ne se livrant pas à une imitation de l’homme, les machines prennent leur autonomie. On ne se demande plus comment elles bougent mais pourquoi, leur conférant par cette question une pensée, une humanité, et même la capacité d’exprimer leur propre poésie. À nos risques et périls ! Jusque dans les recoins du CENTQUATRE-PARIS, le visiteur va de surprise en surprise, pas toujours rassurantes…
Exposition : Prosopopées : quand les objets prennent vie.
Dates : Du 5 décembre 2015 au 31 janvier 2016
Lieu : 104 (CENTQUATRE)
104 rue d’Aubervilliers
75019 Paris
Métro : Stalingrad (lignes 2, 5, 7), Crimée (ligne 7)
Bus : lignes n°54, 60
Parking : Parking 2000, Résidence Berzelius, Parking résidentiel de Flandre, Rouen Flandre.
Horaires : Les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 19h. Pendant les vacances scolaires : du mercredi au dimanche de 14h à 19h. Nocturne les vendredis de 18h à 21h.
Plein tarif : 9 euros
Tarif réduit : 6 euros
Gratuit pour les enfants de moins de 6 ans, accompagnés.