Du 21 septembre 2010 au 27 février 2011
Informations pratiques | Donnez votre avis
Le Mobilier national a hérité du Garde-Meuble impérial et royal une riche collection de pendules et bronzes d’ameublement (lustres, candélabres, bras de lumière, flambeaux, feux, vases et objets de toilette…). Cette collection demeure exceptionnelle par l’histoire et la qualité de ses pièces. Les bronzes retenus pour l’exposition, jusqu’alors jamais présentés à Paris, forment un ensemble d’une rare diversité et font partie des objets mobiliers les plus représentatifs de leur époque. Ils sont à la fois des symboles de pouvoir, l’expression d’un moment d’épanouissement artistique et le reflet d’une société.
Les bronzes, brillamment mis en scène par Didier Blin, évoluent parmi un rare ensemble de cartons peints et de textiles d’ameublement ou de tapisseries murales de la même époque. Conçue comme une ligne du temps, fil conducteur de la muséographie, l’exposition place dès le début du parcours les pendules comme une épine dorsale qui permet à la fois de les découvrir en majesté, mais aussi de marquer la progression de la visite par une symbolique du temps. Ainsi le rythme des pendules va scander les périodes historiques et stylistiques successives… Consulat, Premier Empire, Restauration, Monarchie de Juillet, Second Empire,… Pour évoquer des liens avec d’autres domaines de création au fil des époques, le parcours est accompagné de meubles et tapisseries. De grandes tapisseries murales qui font la richesse des collections du Mobilier national, mais aussi des tapisseries de siège, aux gammes colorées souvent éclatantes. La visite est marquée par des «moments» thématiques, dans un esprit « period room » telle une section Egyptomanie, où un pavillon situé au centre, à l’étage, où sera présenté un florilège de candélabres dans une succession de vitrines jouant sur un effet de démultiplication de formes et de silhouettes dans un jeu de transparence…
Les somptueuses pendules, qui comptent parmi les pièces vedettes de l’exposition, sont représentatives d’une période historique agitée : depuis la charnière du XVIIIème jusqu’à la fin du Second Empire, les années 1800/1870 sont éminemment créatrices au gré des régimes politiques successifs ; lustres, candélabres, flambeaux, garnitures de cheminées, feux s’inscrivent dans les décors et accèdent au statut d’oeuvres d’art. Progressivement, le renouvellement des thèmes et des formes, traduit l’évolution des idées et la succession des goûts au cours de l’une des plus brillantes périodes de l’art décoratif français.
Parmi les chefs-d’oeuvre dévoilés dans l’exposition, le visiteur pourra notamment découvrir :
– La toilette de Psyché, qui ornait le boudoir de l’appartement de l’Impératrice à Saint-
Cloud.
– l’exceptionnelle « pendule-monument » conçue par Louis Duguers de Montrosier à la
mémoire de Frédéric II le Grand, roi de Prusse.
– la pendule interprétant Les Adieux d’Hector et d’Andromaque, placée en 1805 dans le
grand salon du Petit Trianon, puis, l’année suivante, dans celui de l’Empereur au palais
de Rambouillet.
L’ensemble des pièces présentées illustre la richesse des créations des grands bronziers en vue, comme Thomire, Galle, Barbedienne ou Charpentier, qui signent les décors tandis que les horlogers les plus accomplis tels que Lepaute, Lépine, Le Roy, Bailly et Robin, s’ingénientà la mécanique des mouvements.
Exposition : L’heure, le feu, la lumière 1800-1870. Bronzes du Garde-Meuble impérial et royal 1800-1870.
Dates : Du 21 septembre 2010 au 27 février 2011
Lieu : Galerie des Gobelins
42 avenue des Gobelins
75013 Paris 13
Métro : Les Gobelins (ligne 7)
Bus : Lignes 27, 47, 83, 91
Horaires : Ouvert tous les jours de 11h à 18h, sauf le lundi.
Tarifs :
• Tarif : 6 euros
• Tarif réduit :4,50 euros
Gratuit pour les moins de 18 ans.
Accès gratuit le dernier dimanche de chaque mois.