Le Centre Pompidou Paris consacre à l’oeuvre de Pierre Huyghe, artiste majeur de la scène française et internationale, une exposition à caractère rétrospectif qui présente une cinquantaine de ses projets et permet de prendre la mesure d’une oeuvre qui se déploie depuis plus de vingt ans.
C’est un privilège pour la Halle Saint Pierre de célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Raw Vision. Fondée en 1989, cette revue anglo-saxonne, basée à Londres, va être la première à défendre la création populaire hors-normes et à lui donner une dimension internationale. A la fin des années 80, grâce à la constitution de collections privées et la tenue d’expositions pionnières, l’art brut était sorti de la confidentialité qui entourait les premières prospections de Dubuffet.
À l’invitation du Centre Pompidou de Paris, l’artiste Navid Nuur prend possession de la Galerie des enfants pour en faire son nouveau terrain d’expérimentation et de jeux. Avec l’exposition-atelier intitulée « TA-DA ! », l’artiste dévoile aux enfants les astuces pour transformer un objet ou une idée en oeuvre d’art. Pour cela, il conçoit une série d’« interimodules », des oeuvres modulables, souvent éphémères, qui se nourrissent les unes des autres – où l’enfant, par son geste, participe au processus de création.
Une exposition inscrite dans le cadre de la saison sud-africaine en France. Après My Winnipeg (Manitoba, Canada) en 2011, la Maison Rouge poursuit son cycle d’expositions consacrées aux scènes artistiques de villes dites « périphériques », en mettant à l’honneur cette année la ville de Johannesburg en Afrique du Sud. Couramment appelée Joburg ou Jozi, par ses habitants, Johannesburg est une mégalopole qui regroupe plus de 6 millions de personnes.
« Mécanhumanimal », un titre bien intriguant pour cette rétrospective d’Enki Bilal… Mécanhumanimal propose la rencontre d’un créateur multimédia et visionnaire avec un lieu exceptionnel et une collection scientifique unique au monde. Un dialogue aussi inattendu qu’évident.
Artiste historique, figure influente de la création la plus contemporaine, Julio Le Parc bénéficie pour la première fois en France d’une exposition de cette envergure. Son art engagé est un art d’immersion où, grâce à des recherches sur la lumière et le mouvement, le visiteur est invité à découvrir de nouvelles manières d’interagir avec le monde. On découvre une pratique éloignée de tout psychologisme, un art qui participe d’une utopie sociale et qui, sur un mode industriel, participe à la reconstruction toujours en cours de notre environnement. Sur 2000 m², l’exposition au Palais de Tokyo permet d’appréhender toutes les facettes d’une oeuvre faite de peintures, de sculptures et d’installations monumentales.