L’exposition dresse le portrait culturel de l’ancien Président de la République, qui fut à l’origine du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Ou comment les fils d’un destin personnel croisent ceux de l’histoire des civilisations extra-européennes.
Figure incontournable de la photographie contemporaine japonaise, Nobuyoshi Araki est connu mondialement pour ses photographies de femmes ligotées selon les règles ancestrales du Kinbaku – l’art du bondage japonais -, pratique qui puise ses origines au XVe siècle. Cette exposition parisienne retrace cinquante années de son travail en plus de 400 photographies et compte parmi les plus importantes consacrées à Araki en France.
Le Petit Palais invite le public à découvrir pour la première fois en France la production d’un artiste hors du commun, Kuniyoshi (1797-1861). Grâce à d’importants prêts japonais, complétés par ceux d’institutions françaises, les 250 œuvres présentées témoigneront de sa grande force dramatique et de sa beauté expressive.
Cet été, le Musée National des Arts Asiatiques Guimet propose au public de découvrir un art unique et méconnu du Tibet ancien. Le Bon, plus ancienne tradition spirituelle du Tibet, a contribué à la formation de sa culture singulière. Préexistant au bouddhisme (qui pénètre au Tibet au VIIe siècle) et considéré comme une forme de chamanisme, le Bon est actuellement minoritaire car supplanté de longue date par le bouddhisme qui connut, au Tibet, un développement prodigieux. Reconnu en 1987 par le XIVe Dalaï Lama comme étant la cinquième école religieuse tibétaine (aux côtés de celles du bouddhisme), son art reste encore méconnu.
L’exposition L’Art de l’amour au temps des Geishas : les chefs-d’œuvre interdits de l’art japonais est la première jamais présentée en France sur ces fameuses estampes qui relèvent de tous nos fantasmes et de l’imaginaire extrême-oriental.
Exposition présentée dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République française et la République populaire de Chine.
Après le règne de « l’auguste Empereur » Qin Shi Huangdi (221-207 av. J.-C.), les souverains de la dynastie Han (-206 av. J.-C. / 220 ap. J.-C.) trouvent les bases d’un empire unifié. Pendant près de quatre siècles, ils l’affermiront et élargiront un territoire allant des confins de la steppe au nord de la péninsule indochinoise en s’appuyant sur une administration hiérarchisée, une économie agricole et une diplomatie favorisant les alliances lointaines et les échanges, notamment par la route de la soie.