Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu au mahJ

expo-le-dibbouk-fantome-du-monde-disparu-mahj-paris
Du 26 sept. 2024 au 26 janvier 2025

Infos pratiques | Avis

Apparu en Europe orientale au XVIIIe siècle, le dibbouk, esprit turbulent de la tradition juive, s’est rapidement imposé dans la culture populaire. Ce démon, s’attachant à un corps vivant, a nourri l’imaginaire collectif et inspiré de nombreux créateurs. Le mahJ, pionnier en la matière, propose une exposition riche et variée, retraçant l’histoire et l’évolution de ce mythe à travers les âges.


Le Dibbouk : L’âme et le corps

C’est en 1915 que Shlomo An-ski signe Le Dibbouk, une tragédie yiddish qui explore les thèmes de l’amour, de la mort et du surnaturel. L’histoire de Léa et Hanan, deux âmes destinées à se retrouver, mais séparées par la mort, résonne profondément. Jouée avec succès à Varsovie, Moscou, Paris, New York et bien d’autres villes, cette pièce devient rapidement un classique du théâtre yiddish et hébreu.

Le film de Michał Waszyński en 1937 popularise le mythe du dibbouk bien au-delà des communautés juives. Malgré la Shoah, l’intérêt pour cette créature surnaturelle perdure. Aux États-Unis des années 1960, le dibbouk devient une métaphore du passé refoulé, notamment lors de la traque d’Adolf Eichmann. En Pologne, Andrzej Wajda et Krzysztof Warlikowsky revisitent la pièce, faisant du dibbouk le symbole d’un pays marqué par l’absence des juifs et hanté par son passé.

Le dibbouk, une source d’inspiration inépuisable

Peintures, sculptures, films, musiques… Une centaine d’œuvres convoquent l’esprit du dibbouk à travers les siècles. De la tradition populaire juive aux créations contemporaines, l’exposition explore toutes les facettes de cette figure mythique.


Commissaires de l’exposition : Samuel Blumenfeld et Pascale Samuel, avec la collaboration de Dorota Sniezek.
Visuel : Photo colorisée d’Hanna Rovina dans le rôle de Léa prise lors d’une représentation du Dibbouk à Berlin, 1926. Cologne, Universität zu Köln.

 

INFOS PRATIQUES

Expo : Le Dibbouk. Fantôme du monde disparu

Dates : Du 26 septembre 2024 au 26 janvier 2025

Lieu : Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ)
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris


HORAIRES

Du mardi au vendredi de 11h à 18h.
Nocturne le mercredi jusqu’à 21h.
Samedi et dimanche de 10h à 19h.


ACCÈS

Métro : Rambuteau (ligne 11), Hôtel de Ville (lignes 1, 11)
Bus : lignes 29, 38, 47, 75
RER : Châtelet-Les Halles (RER A, RER B, RER D)
Parking : Pompidou, Beaubourg, Hôtel de Ville, Baudoyer


TARIFS

Plein tarif : 10,50 euros
Tarif réduit : 7,50 euros (familles nombreuses, 18-25 ans résidant hors de l’Union européenne, partenaires)
Tarif exposition réservé aux 18-25 ans citoyens ou résidents de l’Union européenne : 5,50 euros


BILLETTERIE

Réservation fortement recommandée.

Achetez vos billets pour l’expo « Le Dibbouk »
> Réserver maintenant


RÉSERVER UN HÔTEL



Booking.com


Laisser un commentaire


error: Le contenu est protégé !!